Namibie (et un peu Botswana) - Eté 2008

oui que du bonheur bravo :bien: :bien: :bien: :bien:

Je me dois à mon nouveau rang :wink:
Voilà encore quelques jours de reportage…

Vendredi 1er août
On traverse tout le parc…
Celui-là, j’ai bien cru qu’il ne nous laisserait pas passer.

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D’ailleurs, il a bloqué la piste juste derrière nous.

Au Nord du parc, un immense « Pan », un lac salé asséché qui ne se remplit qu’à la saison des pluies.

Quelques Zanimaux.

Pas de grands prédateurs malheureusement. Tout ce que nous en avons vu, c’est ça :

On ne se rend pas vraiment compte sur la photo, mais en voyant la taille de ses empreintes, on n’a pas si envie de croiser ce lion finalement :wink:

Ce sont des phacochères qui nous accueillent au camping ce soir.

Samedi 2 août
Après un dernier tour autour d’un petit pan…

On quitte Etosha et on retrouve les grandes lignes droites des gravel roads.

On s’arrête déjeuner près d’un baobab géant classé monument historique (il peut, il doit avoir plus de 2000 ans…)

Les enfants donnent une idée de l’échelle.

Il reste 200 bornes de goudron pour rejoindre Rundu.

Un peu laborieux… La route est limitée à 120, mais avec le vent dans le nez, à fond, on est à 110 seulement, moins de 100 dans les montées. Les quelques dépassements prennent un temps fou, ce n’est pas très rassurant même si on voit très loin en face. Et les camions ressemblent aux road trains australiens avec plusieurs remorques…

Après 2 nuits en camping et beaucoup d’heures de route, ce soir, on a pris des bungalows, en face du coucher de soleil sur l’Okavango…

le lodge organise des danses traditionnelles sous le ‘lapa’, sorte d’immense hutte collective ouverte. Le feu n’est pas de trop, dès le coucher du soleil, il fait toujours bien frais.

Dimanche 3 août
Dans ce coin, fini les grandes fermes blanches, place aux villages africains.

La route n’est pas très longue aujourd’hui. On est vite à Popa Falls, des rapides sur l’Okavango. Il paraît que c’est infesté de crocos. Ils sont bien cachés, on ne les voit pas.

Ici la végétation est beaucoup plus exubérante.

Un camping au bord du fleuve nous attend à Mahangu Lodge. On fait un tour en bateau. Les hippo semblent bien tranquilles, mais notre guide passe très loin et nous dit qu’ils s’agit d’animaux extrêmement dangereux quand ils s’énervent (ce détail aura son importance plus tard…)

Seuls les bébs crocos se laissent voir, pas les gros.

Ce soir on est vraiment tout près du fleuve…

On dîne à la lumière des frontales, comme d’habitude. La nuit est sans lune, totalement noire. On commence à entendre des gros bruits, entre le cochon et la vache, en beaucoup plus fort ! Et ça se rapproche. On repense à ce que nous a dit le guide l’après-midi. Bientôt un employé arrive armé d’un énorme gourdin, on lui demande ce qui se passe. « Rien, rien, tout va bien » il nous dit. Il repart et il revient bientôt avec le patron avec une énorme lampe-torche. Ils éclairent le fleuve juste devant nous, on commence à ne plus en mener très large. Ils repartent en nous disant « c’est bon, ils sont repartis de l’autre côté ». Dès qu’ils ont tourné le dos, les bruits recommencent à se rapprocher. On fait les courageux en se disant que ça doit être comme ça tout les soirs, mais les enfants n’ont jamais été aussi vite se laver les dents et se coucher !
Les bruits dureront toute la nuit, jusqu’à des piétinnements, sûrement dans les grandes herbes toutes proches. On n’a pas beaucoup dormi…

:exite: et alors , c’était quoi … :exite:

On est en haleine devant ce reportage .
Le nouveau rang est mérité :wink:

Les hippos… Ils ont fait la java toute la nuit ! Peut-être en rut ?

c’est vrai que nous faisons moins de bruit :exite: bon c’est vrai aussi que nous sommes en rut tout le temps :mdr2:

J’imagine le Strato se comporter comme un rhino :mdr2:

Pierre c’est vraiment superbe ton reportage :bien: :bien: :bien: :bien:

Et les photos :lover:
Mon dieu elles donnent envie d’y aller :exite:

Tes photos sont toujours aussi belles, merci de nous faire voyager :bien:

Allez, suite et fin…

Lundi 4 août
Au petit matin, il fait vraiment un froid de canard, et humide avec le fleuve. Je fais une petite balade avec l’appareil photo pendant que tout le monde dort encore. C’est extraordinaire. J’ai du mal à réaliser où je suis…

L’itinéraire prévu au départ prévoyait une 2ème nuit ici, et ensuite une grosse journée à revenir sur nos pas par le goudron. Avant de partir, j’avais cherché plutôt le moyen de faire une boucle en passant par le Botswana, sur ma carte, selon un forum 4x4 Sud-Africain ça paraissait faisable, donc c’est parti pour la partie la plus « aventureuse » de notre périple.

Sabine me fait remarquer que le pneu arrière droit est dégonflé. Je sors le mano : 1,6 kg, ce n’est pas beaucoup ! Je vérifie les trois autres : 4,5 kg ! Je n’en crois pas mes yeux. C’est peut-être le mano du loueur qui débloque ? Je sors le mien du fond d’un sac. Pareil ! Bref, je remets tout à 2,5 kg et nous voilà repartis.
On traverse une petite réserve (Mahango). Encore des Zanimaux…

On passe vite fait la frontière et nous voilà au Botswana.
La première ville qui selon le guide ne devrait être composée que de cases a finalement une banque et un supermarché tout neufs ! Moins folklorique, mais plutôt pratique.

Un peu plus loin, mince, la barrière vétérinaire ! D’après la carte je croyais qu’elle était plus bas, plus loin que l’intersection où nous tournons aujourd’hui.
Petite explication : ces postes de contrôle sont là pour interdire le passage de viande venant des zones communautaires du Nord vers les grandes exploitations blanches du Sud. Pour éviter la contamination par d’éventuelles maladies du bétail.
Pas de pot, on vient d’acheter de la bouffe pour 2/3 jours. J’essaie de négocier… Rien à faire. En plus l’Anglais parlé par les Botswanais est très difficile à comprendre. Tout-à-coup, je pige ! Le gars me montre un bûche en train de se consumer. Il me dit de cuire ma viande !
Déballage de la benne (la grille est au fond) et me voilà en train de faire le barbecue au bord de la route, à 10 h du mat.

Autour, des gars morts de rires me prennent en photo avec leurs portables.

40 km de piste nettement plus cassante qu’en Namibie nous amène aux Tsodilo Hills. Au milieu du bush du Kalahari, des montagnes couvertes de peintures rupestres, une sorte de Lascaux géant, classé par l’Unesco, mais où la visite et le camping sont gratuits, juste un pourboire pour le guide nous est demandé.

Encore une fois, la place ne manque pas pour le camp.

Le problème cette nuit c’est le vent qui se lève. On entent les rafales arriver de très loin en soufflant dans les arbustes de la savane, elles arrivent sur nous brusquement et secouent les tentes de toit dans tous les sens. Encore une nuit un peu difficile…

Mardi 5 août
On rejoint la route goudronnée pour 200 km de gymkana entre les animaux. Il faut être super-attentifs. Si un troupeau es séparé de chaque côté de la route, on peut être sûr qu’il se regroupera juste à notre arrivée !

Le plein dans une station toute neuve (décidément, le Botswana semble en pleine évolution vers la modernité) et ça y est, c’est la piste la plus douteuse de notre itinéraire. 140 km dont je ne sais pas combien de temps ils vont nous prendre. Au début un long passage de sable mou.

Et puis ça devient un peu plus roulant.

Au bout des cette piste, plusieurs villages. Etonnant, cette zone habitée loin de tout.

Passés les villages, voilà les 20 km de route internationale vers le poste frontière.

Heureusement, il est ouvert aux étrangers comme on me l’avait dit sur le forum Sudaf et contrairement à ce qui était indiqué sur la carte.

Un douanier débonnaire en marcel nous accueille en Namibie et on retrouve les boulevards des gravel roads au pays des San (ou Bushmen). Ceux de « les dieux nous sont tombés sur la tête ».

Ce soir on prend des chambres au lodge de Tsumkwe, ça fait du bien après la nuit hippos et la nuit vent.

Mercredi 6 août
Nous partons avec un guide du lodge vers un village San par de toutes petites pistes sablonneuses.
Ce moment de partage restera un de nos meilleurs souvenirs.

On leur donne quelques vêtements d’enfants qui ont échappé à la perte du sac. Ils nous offrent solennellement leurs bâtons à feu en bois de baobab.

Ce n’est pas tout ça, mais il nous reste 550 km à faire aujourd’hui, en majeure partie de la piste. Et ce soir, il faut arriver avant la nuit au Waterberg, les portes ferment au coucher du soleil… Mission accomplie à 17h30. 6 heures pour 550 bornes, arrêts compris. Ouf !
On monte notre dernier camp presque dans le noir.

Jeudi 7 août
Promenade à pied jusqu’au sommet de cet immense plateau qui domine les plaines.

Ce petit animal (Daman de rochers) est apparenté à l’éléphant…

Un petit passage à Jurassic Parc (des traces de dinos vieilles de je ne sais plus combien de centaines de million d’années.

Et notre dernier lodge, Epako, tenu par un français, avec qui nous avons des discussions passionnantes sur le pays.

Vendredi 8 août
Un dernier game drive nous permet de refaire un tour de la faune namibienne et aussi de voir de plus près des rhinos.

Gauvain à l’œil du pisteur, il découvre ceratins animaux avant notre chauffeur-guide.

Et pour Elisa qui en rêvait, un couple de guépards.

Dernières pistes, et on regagne Windhoek avec un peu de nostalgie.

Samedi 9 août
Petite grasse matinée à Londiningi, balade, shopping, souvenirs, la journée passe jusqu’à l’heure de notre avion l’après-midi.

oh oui, un grand merci pierre! :bien: :bien:

L’impression d’y avoir été MERCI ! :merci: :merci:

Pas de quoi ! Pour moi, c’était un plaisir. Je revivais le voyage en faisant le post :smiley:
Je reviendrai un de ces jours sur la (non)préparation du PU. Après 3 semaines en bivouac au milieu d’un énorme bordel, je comprends encore mieux l’intérêt d’un bon aménagement !

trés trés beau voyage et de magnifiques photos merci, :bien: :bien:

magnifique !

ça donne envie d’avoir un pu et de se casser !

merci de partager ces belles vacances !