Voilà enfin que je trouve du temps pour m’occuper de mon B2500.
J’ai mis à terre la boite de vitesse et la boite de transfert, l’embrayage étant HS et à changer.
Je me demandais s’il était faisable (moyennant les bouchons de remplissage et de vidange remis en place) de nettoyer cette énorme pièce avec mon nettoyeur haute pression K…er ?
La cloche d’embrayage est pleine de poussière de patin d’embrayage, je pensais nettoyer cette partie là au nettoyant frein est-ce une bonne idée ?
Est-ce qu’il y’a des pièces intéressantes à changer tant que les boites sont à terre ?
Je voulais vérifier l’état du volant moteur à l’aide d’un comparateur avant de remonter. Les rivets du patin d’embrayage ont frotté contre le volant moteur et le plateau de pression, mais ces deux pièces ne semblent pas trop mal en point.
Je n’ai jamais reconditionné de BV ni de BT. J’ai le manuel d’atelier. Est-ce faisable si j’ai quelques notions de mécanique (il faut en avoir pour déposer le bloc BV-BT) ? Le préventif est quand même toujours utile.
Les silent-blocs. Autant mettre des neufs au moment du remontage.
Les croisillons, s’ils sont marqués ou ont pris du jeu.
Sinon, suivant le kilométrage de ton tank (et le courage dont tu disposes) tu peux ouvrir la boîte de vitesse et changer les synchro. Mais il faut aimer les puzzles, parce que le remontage demande de la méthode et beaucoup de patience.
Tu auras surement des réglages à faire, comme la précharge /jeu des roulements. Quels sont les outils nécessaires ? Les as tu ? Te sens tu capables, car ce n’est pas uniquement de la mécanique de base, cela peut devenir de la métrologie (dépends de la BV et BT).
Sur mon Land, pour l’ensemble BV, BT et ponts, pour faire les choses selon les règles, en plus des outils pour visser dévisser, il faut clef dynamométrique adéquate, câles d’épaisseur, comparateur…
Ca confirme mon idée pour les SB, je comptais les changer.
Les croisillons ne semblent pas avoir de jeu trop important. Je vais, à l’aide d’un comparateur, voir si les arbres sont toujours correctes.
Au niveau des synchros, je n’ai malheureusement pas le bon manuel. Celui que j’ai c’est : “Manuel de réparation Ranger”, il ne contient que le mode opératoire pour démonter les boites.
Si quelqu’un a dans ses archives la documentation pour réviser les boites, je suis ultrapreneur.
Le PU à près de 300 000 km, donc toute fiabilisation est intéressante.
L’alu s’oxyde certes, mais l’alumine créée en surface protège. Ce que ne fait pas la rouille pour le fer.
A l’armée, nos Fouga Magister n’avaient pas de peinture, ils avait plus de 30 ans.
Moi dans un Fouga en 1989 :
Donc, pas de peinture, laisse l’alu créer sa couche d’alumine et basta.
Mon Def a la peau de la corroserie en alu.
C’est un problème au niveau des contacts acier/alu. Mais là où il manque de la peinture, et qu’il n’y a pas de contact avec l’acier… il n’arrive pas à ce corroder !
Regardez sur l’aile avant. C’est comme cela depuis bien 7 ans.
Pas dans l’armée de l’air.
On les a jamais lavé. durant les 16 mois où j’y étais.
Je pense qu’ils étaient lavés avant mise sous cocon lors de la rotation du matériel, c’est tout.
Pour ton cas, cela doit surement être à cause de l’air marin.
Note que mon Def a vu pas mal de routes salées avec un nettoyage mensuel, et que la partie alu à l’air libre de l’aile est toujours comme neuve, sans aucune protection.
Vu la date que tu évoques, tu étais très probablement un appelé.
J’étais technicien aéronautique, et j’ai fait la moitié de ma carrière au sein de l’armée de l’air (l’aéronavale s’appuie beaucoup sur les structures de l’AA).
Nos expériences sont différentes, mais il y a des chances que j’en ai vu un peu plus en près de 15 ans de carrière.
Peut être appelé du contingent, (avec quatre mois comme engagé…)… en tant que mécano avion. Et je suis ingénieur ESTACA, diplômé avant de faire le service. Donc j’ai fais bien plus que ce que ne faisait le simple appelé.
Note que je travaille aujourd’hui comme ingé chez le leader du roulement… où la corrosion est un véritable problème dans beaucoup d’applications.
J’ai fais pas mal de maintenance (voir photo) et pas une fois on a lavé et recouvert d’anti corrosion le fuselage du Fouga qui était en alu sans protection. Et au GERMAS (tu sais ce que c’est n’est-ce pas), qui était à coté, jamais vu de lavage régulier d’aéronefs.
Alors tu en a vu un peu plus, mais je ne suis pas un bleu. On peut continuer encore comme cela, a celui qui a la plus grosse et qui aura raison.
Tiens, je te propose de lire mon édito : du Pulp & paper practice numéro 7 :SKF
Et un peu de pub pour mon bouquin, il est gratuit… : [url]SKF Tu as ton expérience, j’ai la mienne.
Tes Fouga embarqués (les Zéphyrs), ont probablement subis lavages fréquents et si c’est le cas, je mettrai cela sur le fait d’un environnement plus agressif.
Mais revenons aux véhicules routiers
Voilà la partie de mon aile où la peinture est partie. L’alu est à nu et il n’y a aucune protection. Plus de 7 ans et il a roulé sur les routes salées. Le châssis, lui… est dans un autre état (je pense que bientôt il aura droit à un châssis tout neuf zingué)
Mais je laisse les autres trancher avec leur propre expérience en leur demandant :
Avez vous déjà vu un châssis de pick-up percé par la corrosion : oui/non.
Avez vous déjà vu un carter de boite de vitesse,. ou de boite de transfert en aluminium percé par la corrosion : oui/non ?
L’aluminium subit une corrosion galvanique en milieu salin.
C’est lent, et ça s’arrête dès qu’il n’y a plus d’eau, mais ça attaque l’aluminium en le faisant partir en poudre d’alumine.